Grease : Rise of The Pink Ladies

GREASE : RISE OF THE PINK LADIES

Notre avis !

BACK TO THE ROOTS. Si tout le monde connaît les Pink Ladies, personne ne savait comment et pourquoi ce clan s’était formé… jusqu’à l’arrivée de Grease : Rise of the Pink Ladies, une série dérivée de l’univers du film culte de 1978. Diffusée depuis le vendredi 7 avril 2023 sur Paramount + c’est un régal pour les yeux, les oreilles et nos valeurs actuelles. On vous donne 5 très bonnes raisons de passer 10 heures de votre vie à Rydell High. 

Grease : Rise of The Pink Ladies

L’esthétique

La première chose qui saute aux yeux, c’est cette reconstitution particulièrement léché et fantasmé des années 50. Absolument tout est beau, soigné. Des décors aux tenues, l’univers est resplendissant. Alors que Grease fut tourné aux USA, la série a été mise en boîte à Vancouver. Mais l’on retrouve bien sûr les lieux emblématiques, du lycée Rydell au Frosty Palace. 

Le modernisme

Année 1954, lycée Rydell, USA. Si dans nos années 2020, l’égalité homme-femme n’est pas encore réellement acquise, imaginez dans les fifties. Et c’est là tout le propos de cette série, l’union de 4 jeunes filles qui subissent l’injustice et décident de se rebeller pour combattre le sexisme, le racisme et faire régner l’équité. Une série Girl Power qui voit juste, sans en faire des tonnes, et force le respect.

Les chansons

Derrière chaque titre, il y a Justin Tranter, auteur de chansons pour Britney Spears, Ariana Grande ou encore Lady Gaga… Ça laisse deviner l’efficacité et la modernité des 30 chansons qui composent la série. Il y a les chansons que l’on connaît – revisités avec brio et modernisme comme Grease is The Word, et beaucoup de créations originales très pop.  Bien sûr, c’est une véritable comédie musicale à l’américaine, le spectacle est donc au rendez-vous avec des chorégraphies époustouflantes, colorées et pleines d’énergie. 

Les références

De la principale Mc Gee aux répliques (la série démarre par  “est-ce que c’est la fin ? non, c’est juste le début”) on est à la maison. Les multiples clins d’oeil à Grease, loin d’être redondants, font plaisir, appuient le côté culte de l’œuvre et nous rappellent pourquoi nous l’aimons tant.

Le casting

Attention, talents. Si les 4 Pink sont des inconnues, elles ne devraient pas le rester longtemps. Formidables chanteuses, danseuses et actrices, Marisa Devila (Jane) Cheyenne Isabel Wells (Olivia) Ari Notartomaso (Cynthia) et Tricia Fukuhara (Nancy) portent à merveille la responsabilité de leurs rôles. Dans ce pari osé, elles parviennent à ouvrir nos esprits et nos cœurs pour que les Pink ne soient plus seulement Sandy, Frenchy, Rizzo et Marty. We go together.

Rise of the pink ladies