Aladdin de Guy Ritchie
Aladdin de Guy Ritchie

Aladdin en live action, ça vaut le coup ?

C’est aujourd’hui que sort le très attendu « Aladdin » en live action. À la réalisation, on retrouve Guy Ritchie. Alors ? Que vaut la version « réelle » de ce classique de Walt Disney ? L’Ecran Pop a vu le film en avant-première au Grand Rex de Paris le 8 mai dernier. On vous dit ce que l’on en a pensé. Un indice : magique !

Fidèle au dessin animé

Dans l’ensemble il n’y a aucune mauvaise surprise. L’histoire est la même que celle du dessin animé (et heureusement puisqu’on va le voir pour cette raison). Cet amour saupoudré d’humour et de magie vaut le détour. Aladdin est toujours voleur sur les marchés d’Agrabah et Jasmine est toujours la princesse « emprisonnée » dans sa cage dorée. Ils se rencontrent sur le marché et vont être vite sous le charme l’un de l’autre. Mais Jafar voyant en Aladdin un coeur pur, va le capturer et le forcer à se rendre dans une grotte interdite pour y récupérer la lampe sensée exaucer trois voeux. Si dans les grandes lignes on s’y retrouve, Guy Ritchie s’est octroyé quelques libertés. Dans le live action, on peut voir le génie flirter avec la dame de compagnie de Jasmine. Il y a aussi ce moment où Aladdin est sensé finir au cachot et rencontrer Jafar déguisé en vieillard. Non, ici il se fait capturer dans le Palais alors qu’il venait rendre le bracelet volé par Abu, à Jasmine. Quoiqu’il en soit, la magie opère et ces petits changements sont au final, sans importance.

Aladdin (Mena Massoud) & Jasmine (Naomi Scott) dans les rues d’Agrabah – © Disney

Un casting 5 étoiles !

Will Smith incarne un génie plus vrai que nature. S’il est parfois un peu trop speed pour que nos yeux le suivent, il est drôle et fantasque, ce qui lui va plutôt bien. Les blagues et les effets spéciaux s’enchainent rapidement mais avec toujours autant de réussite. C’est d’ailleurs son personnage énergique qui vient rythmer le film. N’oublions pas non plus les deux autres personnages principaux : la sublime Naomi Scott (Jasmine) et le tout aussi séduisant Mena Massoud (Aladdin). Là encore, le casting fait mouche et les deux acteurs sont, en plus d’être charmants, emportés par la force de caractère de leurs personnages respectifs. Jafar quant à lui ne ressemble pas vraiment au Jafar du dessin animé. Si cela dérange un peu au début, on s’y fait rapidement et ce détail est vite oublié. Par contre, il est aussi effrayant que son double animé… 

Marwan Kenzari interprète le rôle de Jafar – © Disney

« Prince Ali, oui c’est bien lui ! »

Vous le savez autant que nous, chez Disney, les chansons sont très importantes. Ce sont même elles qui apportent encore plus de magie et de rêve à l’intrigue. De ce côté là, c’est une véritable valse de chansons cultes. On retrouve tous les tubes du dessin animé d’origine. De « Prince Ali » à « Ce rêve bleu », le live action va vous faire chanter de plus belle. Comme le déclare le compositeur d’origine, Alan Menken : « Les orchestrations ont changé depuis 1992. J’ai dû aussi rajouter des choses tout en restant fidèle à l’esprit de l’original auxquels les fans du dessin animé sont très attachés. Ce qui compte, c’est qu’on ait envie de chanter après le film. » Et c’est réussi. Impossible de sortir de la salle sans fredonner les chansons du film. Mais ce n’est pas tout, la surprise du film, c’est un titre inédit (et so Girl Power) interprété par Jasmine (Naomi Scott). Une ballade puissante signée par lce même Alan Menken. « Speechless » est d’ailleurs un moment clé du film puisque c’est à ce moment que la jeune fille se révolte face à cette société patriarcale. Une réussite aussi pour ce moment.

Le seul bémol

Le film nous a été diffusé en version française, ce qui était normal avec les centaines d’enfants présents dans la salle de cinéma. Et puis, avouons-le, on connait tous en français, les tubes comme « Ce rêve bleu » ou « Prince Ali ». Jusque-là, tout va bien. Par contre, ce qui est le plus délicat, c’est la synchronisation des chansons en français. Ça ne colle pas vraiment… On a l’impression d’être dans un soap opéra où les lèvres bougent alors que rien n’est dit et inversement. C’est un peu gênant… Mais on vous rassure, c’est le seul point négatif du film. On vous conseille d’y aller, sans aucune hésitation. Histoire que le rêve (bleu) se prolonge…

Aladdin (Mena Massoud) rencontre le génie (Will Smith) – © Disney